25 JANUARY 1 FEBRUARY 2026

BRUSSELS EXPO | HEYSEL

DÉTAILS DE L'IMAGE


Virginie Devillez Fine Art

Pierre-Louis Flouquet (Paris 1900-1967 Brussels)
Féminités, circa 1923-1925
Oil on canvas
125 x 87 cm
Signed lower right 'flouquet'
Provenance: Galerie Patrick Derom, Brussels; private collection, Brussels; private collection, Brussels (by descent to the present owner)
Literature: Serge Goyens de Heusch, Pierre-Louis Flouquet. 1900-1967, Brussels, Fondation pour l’Art belge, 1993, (ill. p. 56)
Exhibitions: Brussels, Galerie Patrick Derom, The Avant-garde of the 1920s in Belgium, 1992, cat. n° 12 (ill.); Drogenbos, FeliXart Museum, L’Équerre / 7 Arts 1923, scenographic reconstruction of the fair stand of the publishing house L’Équerre, 2008-2011, no catalogue published

Né à Paris, Pierre-Louis Flouquet est âgé de 9 ans lorsque sa famille s’installe à Bruxelles. Principalement autodidacte, il reçoit une brève formation artistique à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles où il rencontre entre autres Victor Servranckx et René Magritte. Ce dernier partage bientôt un atelier avec Flouquet qui se lance alors dans des œuvres à caractère géométrique, véritable synthèse entre le Cubisme et le Futurisme.

Durant les années vingt, Flouquet expose fréquemment au niveau international, entre autres à Paris, Madrid, New York, Chicago, Buenos Aires mais aussi Berlin, à la Galerie Der Sturm ; pour la revue éponyme de cette dernière, Flouquet conçoit même un nombre important de couvertures. Il développe alors un art qui évolue essentiellement par séries: « Paysage plastique », « Féminités », « Composition », « Formes » et « Construction ».

La très grande peinture Féminités appartient à la série du même nom commencée en 1922, développant des variations de type géométrique sur la morphologie du corps féminin. La rigueur et l’épuration insufflées par Flouquet à ces stylisations anthropomorphes, qu’il met par ailleurs en scène de manière très spécifique, démontre sa fascination pour la perfection formelle des nouvelles productions technologiques du siècle naissant. Cependant, chez Flouquet tout comme chez Fernand Léger, une telle foi dans les formes mécaniques ne mène point l’artiste au rejet absolu de toute référence figurative, mais plutôt vers la recherche d’équivalences plastiques entre l’humain et la machine. La composition Féminités est particulièrement harmonieuse, grâce à un équilibre entre les lignes et les couleurs, accentuées par un fonds au rendu marmoréen qui donne chaleur à l’œuvre.