ACTUALITÉS EXPOSANTS

A l’occasion de la BRAFA 2026, l’œuvre baroque en haut relief, Petit faune jouant avec un satyre, présentée par la Galerie Romigioli, sera sans aucun doute un des highlights de leur stand. Cette sculpture en marbre datée et signée par Giuseppe Piamontini est un chef d’œuvre de l’artiste.

Giuseppe Piamontini : le dialogue des sculptures entre mythe et mécénat médicéen
Parmi les créations les plus vibrantes de Giuseppe Piamontini, figure une œuvre datée de 1710 représentant un petit satyre jouant avec un jeune faune, enlacés dans un enchevêtrement de gestes, de draperies et de symboles pastoraux. La scène, dynamique et théâtrale, s’inscrit pleinement dans le goût baroque florentin et semble conçue comme un pendant à la célèbre sculpture Éros et Antéros, réalisée par Piamontini en 1707 et aujourd’hui conservée au Trésor des Médicis, au Palais Pitti.

La commande, par analogie avec celle de l’œuvre du Pitti, doit très probablement être attribuée à Ferdinando de Médicis, fils de Cosimo III. Elle témoigne de l’attention que la cour portait à l’artiste, l’un des plus appréciés du grand prince Ferdinando. L’œuvre met en dialogue la dimension concrète et musicale du jeune faune avec le défi ludique et presque magique du satyre, dans une allégorie de nature, d’abondance et de contrastes.

Il est également intéressant - et significatif - de constater la présence, dans les collections du Palacio Real de El Pardo près de Madrid, d’un petit bronze d’une fidélité parfaite à la sculpture florentine. Il pourrait presque sembler un modèle préparatoire, mais il est certainement postérieur, puisqu’on sait qu’il fut commandé par Charles III de Bourbon lors de son séjour à Florence en 1732.

Cet enchevêtrement de commandes prestigieuses confirme le rôle central de Giuseppe Piamontini dans le panorama artistique européen du début du XVIIIᵉ siècle.

Romigioli Antichità, Viale Toselli 68 | IT-20025 Legnano - STAND N° 51 à la BRAFA
m. +39 348 41 28 148 | m. +39 348 01 17 005
romigioli@romigioli.it | www.romigioli.it

L’idée de cette exposition consacrée à l’art tribal ancien des Indiens d’Amérique du Sud est née il y a une quinzaine d’années.

L’ambition est de présenter, par l’accumulation et la qualité, un ensemble réunissant à la fois des œuvres classiques et des raretés, révélant l’essence d’un véritable « continent en soi » de l’art tribal. À l’instar de l’Afrique, de l’Océanie ou de l’Amérique du Nord - avec les peuples de la côte Nord-Ouest, les Indiens des Plaines ou encore les Inuits - l’Amérique du Sud mérite pleinement cette reconnaissance.

L’exposition met principalement en lumière des œuvres en bois : plus de trente clubs et makana, des masques, des statuettes, ainsi que divers objets tels que marakas, porte-cigares, bâtons de chamans, tabourets, et bien d’autres encore. Les principales régions et ethnies seront représentées : Karajá, Kayapó, Tapirapé, Tucano, entre autres.

Quelques pièces exceptionnelles d’époque précolombienne enrichissent l’ensemble : œuvres de l’île de Marajó (Brésil), des Timoto-Cuica (Venezuela) et des Muisca (Colombie), peuples autochtones dont les postures et parures témoignent d’une identité pleinement indigène.

Cet art ancien est rare. La colonisation précoce, les vastes déplacements de populations et l’effroyable hécatombe provoquée par les épidémies venues d’Europe ont profondément marqué ces cultures et limité la transmission de leurs productions artistiques.

Réunis, ces objets offrent le visage singulier d’un continent encore largement méconnu pour la richesse de son art premier. Ces peuples sont d’une beauté saisissante, et de grandes photographies viendront souligner cette humanité profonde et encore trop peu connue.
 

LA PATINOIRE ROYALE BACH participera pour la dixième fois consécutive à la BRAFA début 2026, présentant une sélection d’artistes phares de la galerie: Lita Albuquerque, Renaud Auguste-Dormeuil, Carlos Cruz-Diez, Thomas Devaux, Michel Mouffe, Luzia Simons, et Joana Vasconcelos.

Parmi eux, Alfredo Jaar, dont une œuvre majeure Life Magazine, 19 April 1968 (1995) constitue l’un des highlights. Ce triptyque en caissons lumineux revisite une photographie des funérailles de Martin Luther King, transformée par une intervention pointilliste qui révèle la ségrégation raciale : points noirs pour les visages afro-américains, points rouges pour les participants blancs. Par ce geste minimal, Jaar interroge la représentation médiatique et les inégalités sociales, prolongeant ses recherches menées autour des archives de Life.

Un second highlight est un diptyque d’Olga de Amaral, Corteza 2 (2015), œuvre en lin, gesso, acrylique et feuille d’or. Figure majeure de l’art textile, l’artiste colombienne a élevé ce médium au rang de la peinture et de la sculpture, développant depuis plus de soixante ans un langage où fibres, lumière et traditions précolombiennes se mêlent. 

Enfin, la galerie mettra en avant Le Val Vert (1971) d’Evelyne Axell, pionnière du Pop Art européen. Par sa technique sous plexiglas et son esthétique sensuelle, Axell a révolutionné la représentation du corps féminin, célébrant désir, liberté et autodétermination. Cette œuvre emblématique affirme la puissance d’un regard féminin novateur, longtemps sous-reconnu dans l’histoire de l’art.

La Patinoire Royale Bach - Stand : 053
Rue Veydt 15 I BE-1060 Brussels - t +32 (0)2 533 03 90 I m +32 (0)486 29 68 39
valerie@prvbgallery.com I www.prvbgallery.com

Olga de Amaral Corteza 2 (diptico), 2015, linen, gesso, gold leaf and acrylic paint, 80 x 50 cm (each)_Courtesy of Casa Amaral © Diego Amaral

C’est toujours un plaisir d’exposer dans ce salon de qualité internationale marqué par le professionnalisme et la convivialité., accueille un stand placé sous le signe de l’éclectisme, mêlant grands noms de la sculpture figurative comme Rodin et Bourdelle, ainsi qu’une sélection d’animaliers des années 1930. Antoine-Louis Barye y occupe une place centrale avec Trois femmes assises (1840), pièce ornementale d’une grande rareté. Parmi les œuvres majeures figure aussi la Danaïde « petit modèle » (1885) de Rodin, à la fois symbole de désespoir et prétexte à magnifier le corps féminin. Le bronze Les Violettes (1899) de Raoul Larche, chef modèle unique, est présenté comme un manifeste sculptural de l’Art nouveau.

La sculpture figurative du début du XXᵉ siècle est illustrée par la spectaculaire Baigneuse de Marcelle Delcour-Guinard, récompensée au Salon de 1932. Côté animaliers, le public pourra découvrir un très rare Bison d’Amérique de Jacq Orlande Sinapi ainsi qu’un grand Chat en porcelaine de Paris d’Édouard-Marcel Sandoz, édité seulement entre 1924 et 1930. Deux rapaces sculptés par François Martinez complètent cet ensemble. Enfin, deux pièces singulières enrichissent la présentation : l’Obélisque unique d’Émile Gilioli, aux formes cristallines typiques des années 1960, et une délicate Tête d’enfant d’Albert Pommier, au regard intemporel.

François Martinez (Oran 1902–1986 Toulouse), Two Birds of Prey, Circa before 1938, direct carving in thuja wood, H 57 x W 39 x D 26 cm, signed ‘F Martinez’, Unique piece

At BRAFA 2026, Arte-Fact Fine Art presents Forgotten Stories, inviting visitors to discover stories hidden beneath the surface of paint and time; connections between artists and patrons, courts and cultures, inspiration and creation. 

Forgotten Stories takes visitors on a journey across Europe: from the glory of the Dutch Golden Age, through Antwerp’s artistic brilliance and Brussels’
courtly splendour, to the creative exchanges with Spain and Italy. A special thread in the presentation honours female voices, highlighting them not as marginal figures but as essential strands in the tapestry of artistic creation. 

“Old Master paintings hold a magic beyond their beauty; they whisper forgotten stories and timeless inspirations. For the visitors of BRAFA, we hope to create a bridge across time, connecting them to the artists and stories of centuries past,” says gallery founder Claudia Walendy.

To be discovered at stand 132.

Domenico Puligo (Florence, 1492-1527), Madonna and Child with the young Saint John the Baptist, Oil on panel, 95 x 72 cm

La première participation de la Galerie Greta Meert à BRAFA présente une sélection soigneusement pensée qui reflète le cœur de sa vision artistique. Depuis plus de trente-cinq ans, la galerie favorise le dialogue entre art historique et contemporain à travers des préoccupations communes liées aux idées, aux formes et à la continuité. Le stand ne présente pas un parcours chronologique, mais une exploration des échanges entre générations et médiums.

La base historique inclut des œuvres majeures d’artistes essentiels de l’après-guerre. Les pièces de Carla Accardi, des années 1960 aux années 1980, retracent l’évolution de son langage visuel. De rares études de John Baldessari dévoilent des étapes souvent méconnues de son processus conceptuel. La monumentale Superficie Bianca d’Enrico Castellani met en lumière son travail sur le relief et la lumière. Des œuvres sur papier de Sol LeWitt, une Frame Painting de Robert Mangold, ainsi que des pièces de Shirley Jaffe, Lee Mullican et Antonio Sanfilippo enrichissent cet ensemble.

La section contemporaine montre la continuité des questions artistiques. Edith Dekyndt, Noam Rappaport, David Claerbout, James White, Magali Reus, Didier Vermeiren et Louise Lawler explorent chacun à leur manière la matérialité, la temporalité, la forme et la relation à l’espace.

Un troisième pilier est constitué du mobilier de Donald Judd, présenté comme une extension de sa logique sculpturale, soulignant le dialogue entre art, design, espace et fonction. L’ensemble du stand incarne la conviction de la galerie que l’art forme un réseau de relations. En réunissant icônes historiques, études et œuvres contemporaines, il met en lumière la circulation des idées à travers le temps et invite le visiteur à percevoir des liens entre générations, médiums et façons de regarder.

Découvrez une sélection d’œuvres présentées à la BRAFA 2026 dans le communiqué de presse.

Donald Judd, Bookshelf 14, 1984, Aluminium / mint green RAL 6029, H 100 x W 100 x D 50 cm
Courtesy the artist and Galerie Greta Meert

At BRAFA, Gallery Sofie Van de Velde presents a carefully composed presentation where modern and contemporary art enter into dialogue. Works by twentieth-century pioneers are shown alongside creations by today’s artists, revealing both underlying connections and striking contrasts. Movement and stillness emerge as recurring themes: from the rhythmic forms and innovative spirit of modernism to the quiet focus and introspection that resonate across generations.

One theme that emerges is the notion of movement. The work of ealy 20th-century innovators such as Victor Servranckx, Wassily Kandinsky and Paul Klee is centred on the dynamics of rhythm and form, rooted in the progressiveness and energy of the avant-garde. This is contrasted with the tranquillity emanating from the paintings of Karin Hanssen, Ilse D'Hollander, Cristof Yvoré and the subtle works of Raoul De Keyser and Willy De Sauter. These artists allow the power of silence and concentration to take precedence over the urge for speed.

At the same time, the contemporary works of Pieter Jennes and Jesse Tomballe hold their ground alongside Andy Warhol's pop art....

These juxtapositions create a dynamic tension between periods and styles, where colour, repetition and rhythm serve as bridges between past and present. Rather than offering a historical overview, the presentation embodies a living conversation between artists across time and expression.

Virginie Devillez est une experte et marchande d’art belge et international forte de plus de 25 ans d’expérience. Elle a récemment vendu des œuvres d’Anna Boch, Marthe Donas et Evelyne Axell à de grands musées européens. Docteure de l’ULB, elle a été conservatrice aux Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique et cheffe de projet du Musée Magritte. Elle a ensuite dirigé des galeries renommées puis a travaillé chez Sotheby’s comme experte en art impressionniste, moderne et contemporain. Membre du Comité d’authentification Magritte et commissaire indépendante, elle prépare notamment une exposition Magritte à Aix-en-Provence pour 2028.

En janvier 2026, Virginie Devillez Fine Art exposera pour la première fois à la BRAFA Art Fair où elle présentera une sélection d’artistes parmi lesquels Georges Lemmen, James Ensor, Rik Wouters, Victor Servranckx, Pierre-Louis Flouquet, René Magritte, Paul Delvaux, Gustave De Smet et Jean Brusselmans.

Maison d'Art will present the following exhibition at BRAFA titled 'True to Life'. Usually we refer to 'truth to life' when we’re speaking about fiction in writing or the visual arts. Of course it depends on what your definition of truth is, not to mention life itself, which is sometimes inscrutable (certainly in dreams). People looking at paintings in the 15th, 16th and 17th centuries saw the subjects before them as a reflection of different kinds of truth: literal verisimilitude, as we see here in the paintings of Gentileschi and Ribera, who sought to depict the whole truth and whose fascination with naturalism was expressed through a blend of close observation and stunning pictorial technique.

In the Quattrcoento and Cinquecento – the great era of the Italian Renaissance – a holy image would bring the truth of faith into the home, as our Tuscan and Ferrarese panels once did for their fortunate, devout owners. The lively and sweetly melancholic Virgin and Child of the 1470s, the Holy Family by Foschi (recently exhibited in the Accademia, Florence), reflecting the energetic style of sixteenth-century Florentine art, and the intimate Adoration of the Shepherds by Garofalo, with its refined sense of colour – all these pictures offered reassurance in a period of growing doubt.

Painting could also illustrate subjects on the border between literature and allegory, as in Lomazzo’s Boat, which has great poetic truth even if its meaning continues to perplex scholars. Contemporary with that enigmatic work (around 1570), Giovanni Battista Della Porta’s statue of a woman in rosso antico evokes one of the oldest truths, the great era of Classical Antiquity, in which the idealized life of the gods is expressed in the finest way possible, through the human form.

Centuries ago, life was generally shorter and less predictable than it is now, and art always offered reassurance – as it should now. Living with these paintings and sculptures, sharing them, enjoying them, is still the greatest pleasure.

Marietta Vinci-Corsini
Pier Francesco Foschi (Florence, 1502-1567), The Madonna and Child and the Infant Saint John the Baptist.

Participant à la BRAFA depuis 2004, la Galerie Alexis Bordes est heureuse de revenir pour la 71ème édition de cette foire éclectique et en plein essor. Cette année, nous proposons un ensemble éclectique d’oeuvres européennes du XVIIe au XXe siècle. Cette sélection ne reflète pas une thématique choisie au préalable mais une succession de coups de coeur. Au fil des acquisitions, des tendances se révèlent néanmoins et traduisent naturellement de grandes lignes directrices. 

Le paysage apparait sous le pinceau et le crayon des artistes travaillant en plein air. Sur le motif, ils parviennent à capturer l’essence de la réalité. Parmi eux, Spillaert, Frank Boggs ou Achille Laugé ont chacun un traitement propre de la lumière et de la touche, reflétant la vision unique de leur environnement. 

Le genre du portrait prend également une place déterminante dans notre accrochage. Il complète notre appréhension d’un mouvement artistique et d’une époque. Ces oeuvres sont le témoignage des habitudes passées. Cette dimension se retrouve dans les diverses scènes de genre que nous présentons. Ces oeuvres dressent finalement un portrait artistique de l’Europe, à la fois géographique, historique et culturel...

Nicolas Lancret (Paris, 1690-1743), The hurdy-gurdy player in gallant company in a park, Oil on canvas, 94 x 74 cm, carved and gilt wood frame with Louis XV period decoration of shells, acanthus leaves, and small flowers.

At BRAFA 2026, Repetto Gallery presents a dialogue which traces the shifting landscape of European modernism through the 20th century. This special preview brings together seven of the artists selected for our booth: Valerio Adami, Christo, Giorgio de Chirico, Jean Dubuffet, Max Ernst, Kurt Schwitters, and Victor Vasarely. Though their paths differ - rooted in Surrealism,
Dada, Nouveau Réalisme, and Op Art - each of these artists shares an impulse to reimagine the conditions of seeing and being. 

Giorgio de Chirico’s metaphysical squares and silent architectures introduce a world where time stands still, where the dream precedes the image. From that stillness, Max Ernst and Kurt Schwitters draw motion: Ernst’s surrealist transformations of nature and psyche, and Schwitters’ collages that reassemble the debris of the modern world into new harmonies. Jean Dubuffet turns to raw matter and gesture.

Christo, by contrast, veils and wraps - his drawings capturing the paradox of concealment as a form of revelation, where the hidden becomes a new kind of visible. In Victor Vasarely’s optical geometries, structure vibrates into sensation; the visual field itself becomes alive, unstable, participatory. And Valerio Adami, with his incisive line and luminous color, reconstructs the image as a space of thought - where narrative unfolds through contour and symbol. Together, these artists propose a map of modernity in motion: their works speak to one another across decades, converging on a shared question - how art might continue to invent new forms of meaning within the flux of the twentieth century and beyond.

Ces tapisseries, tissées à Aubusson dans les ateliers d’exception qui ont accompagné les plus grands artistes du XXᵉ siècle, incarnent un moment clé de l’histoire de l’art moderne : celui où la peinture quitte le mur pour devenir espace, texture et lumière. Après le succès de l’exposition « La tapisserie d’Aubusson : La fabrique des icônes », présentée à Paris, la galerie poursuit son exploration d’un sujet fascinant : comment la tapisserie a façonné les icônes de la modernité. Dans un monde où l’image est devenue instantanée et dématérialisée, ces oeuvres rappellent la beauté d’un art lent, physique, tissé dans le temps. Ici, chaque fil est un trait de pinceau, chaque noeud une respiration. Entre la main du peintre et celle du lissier, entre le geste et la matière, s’est inventé un art total - à la fois populaire, monumental et profondément humain...

 

La Galerie HELENE BAILLY MARCILHAC est heureuse de participer à la 71e édition de la BRAFA pour la quatorzième année consécutive.

À cette occasion, la galerie présentera une sélection d’oeuvres postimpressionnistes, fauves et modernes, réunissant des signatures parmi les plus importantes de ces périodes. 

Parmi les oeuvres majeures exposées, la galerie présentera une pièce exceptionnelle d’Émile Othon Friesz datant de 1907, témoignage vibrant du fauvisme à son apogée, une toile intime et fauve de Henri Manguin réalisée en 1908 représentant une femme se dévêtant, ainsi qu’une oeuvre lumineuse de Théo Van Rysselberghe, également datée de 1908, illustrant avec éclat l’esthétique néo-impressionniste de cette période.

Le parcours sera également rythmé par un dialogue singulier entre Francis Picabia et Victor Brauner, deux figures majeures du surréalisme. Les oeuvres présentées, issues d’une collection privée conservée au sein de la même famille depuis plus de trente ans, témoignent d’un lien intime entre ces deux amis. Le portrait de Brauner peint par Picabia entre en résonance avec une oeuvre de Brauner, formant un ensemble d’une rare cohérence et d’une profonde intensité artistique.

Un Arbre à Cocons de Charles Macaire viendra parfaire cet ensemble. L’artiste y célèbre la valeur du geste et la noblesse du travail manuel. Entièrement façonné à la main en papier, cet ouvrage délicat et aérien incarne avec justesse la rencontre entre création artistique et savoir-faire artisanal, prolongeant le dialogue entre nature, matière et poésie.

While peasants sleep in the foreground of this jewel-like panel, a pointy-eared devil strides purposefully through their field, scattering weeds among the wheat. At first glance, Gillis Mostaert's
recently rediscovered painting appears to be a straightforward biblical illustration - a parable from Matthew about good and evil. Yet in the religious turmoil of 1560s Antwerp, this small work carried a dangerously progressive message: a call for tolerance in an age of persecution. 

The parable's critical verse - "Let both of them grow together until the harvest" - became a rallying cry for moderate theologians arguing against the execution of heretics. By depicting this subject, Mostaert and his contemporaries (including Pieter Bruegel the Elder) were making a subtle but radical statement: only God, not earthly authorities, should separate the righteous from the damned. In a decade that would see the outbreak of the Dutch Revolt and waves of religious violence, such calls for coexistence were as urgent as they were controversial.

Today, as debates over religious freedom, pluralism, and ideological division dominate global discourse, Mostaert's message resonates with uncomfortable immediacy. The painting asks: who decides what is wheat and what is weed? And what damage do we cause when we try to root out what we perceive as evil before its time? .... Read thie press release.

Pour l’édition 2026 de la BRAFA, Maison Rapin investit le stand 16 : un espace repensé et agrandi pour accueillir une scénographie inédite imaginée comme l’intérieur d’un collectionneur. Conçu comme une véritable immersion, le stand se déploie en un parcours à travers les espaces de vie d’un collectionneur, où pièces historiques et créations contemporaines du XXe siècle se répondent et s’entrecroisent. Du jardin d’hiver à la salle à manger, jusqu’à la chambre, chaque espace révèle l’éclectisme et la vision singulière qui caractérisent Maison Rapin.

Fidèle à son esprit, Maison Rapin propose ici une lecture vivante des arts décoratifs et du design du XXe siècle, transposée dans l’univers intimiste d’un collectionneur, dont chaque espace reflète le goût, la curiosité et la sensibilité.

 

Pour sa neuvième participation à la BRAFA, la galerie propose un accrochage qui met en exergue l’École de Paris d’après-guerre, tout en restant fidèle à l’éclectisme qui la caractérise.
Des oeuvres de Pierre Soulages, Zao Wou-Ki, Gérard Schneider ou encore d’André Lanskoy seront mises à l’honneur. La présentation confrontera deux mouvements majeurs de l’École de Paris d’après-guerre : l’abstraction lyrique, dominante dans les années 1950-60, et la figuration avec les groupes des Nouveaux Réalistes et les artistes de la Figuration narrative.

Des oeuvres de Pierre Soulages et Zao Wou-Ki feront écho à l’actualité des musées. Des toiles de Gérard Schneider, André Lanskoy, Serge Charchoune, Eugène Leroy et Chu Teh-Chun compléteront ce panorama de l’abstraction française d’après-guerre. 

Le Nouveau Réalisme a bénéficié d’une véritable réévaluation institutionnelle ces dernières années. La galerie a le plaisir de proposer à la BRAFA 2026 une sélection d’oeuvres du groupe allant de 1955 avec les fers soudés de César (oeuvres uniques) aux années 2000 avec les Nanas de Niki de Saint Phalle aux coloris exubérants, tout en passant par une peinture-relief de Martial Raysse de 1964, des sculptures d’Yves Klein de 1962 ou encore un relief en résine de César de 1968, quadruple Autoportrait de l’artiste.

Des oeuvres d’Eduardo Arroyo, Jean Hélion et Alain Jacquet viendront compléter cet ensemble afin de donner une vision plus globale de la figuration française dans un esprit pop art.

Stern Pissarro Gallery is pleased to present a carefully curated selection of impressionist, modern and contemporary works at BRAFA 2026. Spanning the late nineteenth century to today, the presentation reflects the gallery’s focus on established international artists.

Among the highlights is Confidence, les enfants Bernheim au salon by Édouard Vuillard, an exceptional domestic interior from a pivotal moment in his career that captures the intimate atmosphere of the Bernheim family home. Louis Hayet’s Sur les Champs-Élysées (1888) offers a vibrant example of early Pointillism, combining precise divided brushwork with a luminous palette.

Amedeo Modigliani’s Homme à la barbe, a fine work on paper published in Ceroni’s 1956 catalogue raisonné, exemplifies the artist’s elegant economy of line, while Marc Chagall’s L’hiver procession de Noël (Les quatre saisons) connects directly to his celebrated mosaic for Chicago’s Chase Tower Plaza.

Works on paper by Henry Moore and Paul Delvaux reveal each artist’s mastery of form and composition on an intimate scale. Contemporary highlights include Chiharu Shiota’s Endless Line, a two-dimensional work made using her signature red thread, and Yayoi Kusama’s Visionary Wave Crest (1978), a striking Infinity Net painting from 1978, combining enamel and acrylic to create a fascinating texture.

La sélection UDB 2026 présente un panorama exceptionnel de la sculpture du XIXᵉ au XXᵉ siècle, alliant qualité muséale et élégance décorative.

Parmi les pièces majeures figure le Gloria Victis d’Antonin Mercié, dans son rare modèle chef — un bronze demi-grandeur nature, matrice originale des reproductions, dont une douzaine d’exemplaires seulement sont connus, dont celui du musée des Augustins à Toulouse. Documentée dans une note de 1912 chez Barbedienne, cette œuvre marque une étape importante dans la collaboration entre le sculpteur et le fondeur.

La transition vers la modernité est illustrée par la Tête de Balzac d’Auguste Rodin, un tirage ancien de Griffoul vers 1890, remarquable par sa texture vibrante et sa nervosité expressive.
Antoine Bourdelle est représenté par une Tête de Beethoven à la colonne, liée à sa correspondance avec l’écrivaine Henriette Charasson, qui éclaire la dimension intime et littéraire de cette œuvre.

Un marbre symboliste de Naoum Aronson, sculpteur biélorusse actif à Paris, témoigne de sa maîtrise de la taille directe dans le marbre de Thasos.

La section animalière met à l’honneur le Retour de chasse avec cornac de Roger Godchaux, un grand bronze limité à quinze épreuves de son vivant.

For its first participation at Brafa Art Fair in January 2026, the gallery will present a curated dialogue between Brazilian modern furniture and Italian lighting and decorative arts. The presentation will bring together the organic warmth of Brazil’s mid-century masters with the refined luminosity of Italian postwar design, creating a vivid counterpoint to the European winter.

At the center of the exhibition stands a selection of exceptional Brazilian works by José Zanine Caldas, Jorge Zalszupin, Joaquim Tenreiro, and Carlo Hauner, among others. These designers each represent a distinct chapter in Brazil’s design history, combining artisanal craftsmanship with a modernist sensibility rooted in tropical materials and natural forms. Their work captures the essence of mid-century Brazil, tactile, expressive, and profoundly human.

To complement this ensemble, the gallery will showcase lighting by Max Ingrand for Fontana Arte and Angelo Lelii, two of Italy’s most celebrated figures in glass and light design. Their poetic compositions in brass, opaline glass, and crystal embody the refined sophistication that defined Italy’s postwar design renaissance. The installation will be further enriched with artworks by Dedalo Montali and Christoph Bollinger, whose sculptural and painterly gestures bridge the space between art and design.

Together, these pieces create a dialogue between continents, a meeting of Brazil’s sensual modernism and Italy’s sculptural elegance. The presentation seeks to evoke the warmth, rhythm, and material richness of South America within the refined architectural context of Brafa, celebrating a cross-cultural harmony that feels both timeless and invigorating.

Our debut at Brafa marks a long-awaited milestone. Having admired the fair for many years, we chose to join only when our collection felt mature enough to fully represent our vision. In 2026, that moment arrives. We will bring the best of the best, a selection that embodies the spirit, sophistication, and vitality of twentieth-century design.

Dei Bardi Art is delighted to present at Brafa 2026 an exquisite 15thcentury alabaster relief of The Resurrection of Christ, created by the celebrated Nottingham workshops - Europe’s leading centre for devotional alabaster sculpture.

Christ rises triumphantly from the tomb, his figure softly modelled with the luminous warmth unique to English alabaster. At his feet, soldiers lie sleeping, their armour and expressions carved with remarkable precision.

This panel carries an exceptional provenance, having belonged to two major museum collections. Once in the renowned Hubert Wilm Collection in Munich, it then entered the Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg, where it remained for nearly forty years. In the 20th century it joined the esteemed John & Johanna Bass Collection, before entering the Bass Museum of Art, Miami Beach in 1963. Historic museum numbers remain visible on the Stone - rare, tangible witnesses to its journey through major collections and institutional history.

Provenance :
– Collection Hubert Wilm, Munich (XIXᵉ siècle)
– Germanisches Nationalmuseum, Nuremberg (c. 1880–1920)
– Lamperts, Cologne, 1944
– Collection John & Johanna Bass, New York
– Bass Museum of Art, Miami Beach, 1963

Lors de la BRAFA 2026, la Galerie Oscar De Vos présentera l'exposition « Souvenirs de la région de la Lys 1850-1930», un hommage aux artistes qui ont immortalisé le fleuve, les villages et la lumière de la région de la Lys. Au XXe siècle, le village s'est transformé en une colonie internationale d'artistes.

La sélection présente les moments forts de huit décennies d'art, de La foire flamande (1857) de Xavier De Cocks et Derniers rayons du soleil, la lune montante (1904) d'Albijn Van den Abeele, à la redécouverte de Villa Zonneschijn au bord de la Lys (1893) d'Emile Claus et son chef-d'oeuvre emblématique Après la traversée (1899).

En outre, des oeuvres jamais exposées auparavant sur le marché de l'art, signées Jenny Montigny (L’été, vers 1905 ; La Lys à Deurle, 1934) et Maurice Sys (Nocturne, vers 1905), sont présentées aux côtés de toiles expressionnistes de Frits Van den Berghe, Constant Permeke, Hubert Malfait et Albert Saverys.

L'exposition reflète les saisons, la vie villageoise et les intérieurs intimes de la région de la Lys, constituant ainsi un souvenir poétique d'un paysage qui continue d'inspirer les artistes et les collectionneurs d'art...
Plus d'informations dans le dossier de presse.