Francis Maere Fine Arts présente Eugène Dodeigne à la BRAFA 2026
24/11/2025
Eugène Dodeigne : Le silence de la pierre et la force du trait
Le sculpteur Franco-Belge Eugène Dodeigne (1923-2015) compte parmi les grandes figures de la sculpture européenne du XXe siècle. Son œuvre, à la fois puissante et empreinte d’intériorité, témoigne d’un dialogue de toute une vie entre l’homme et la matière. Cette année, Francis Maere Fine Arts présente à la BRAFA 2026 une sélection exceptionnelle de sculptures, huiles et dessins au fusain qui illustrent à merveille l’essence de sa recherche artistique.
La pierre comme compagne de vie
Dodeigne apprend très jeune le métier auprès de son père, tailleur de pierre dans les Ardennes belges. Formé à l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Marcel Gimond, il développe une fascination profonde pour la pierre comme matière vivante. Dès les années 1950, il travaille principalement la pierre bleue de Soignies, qui marquera durablement son œuvre. Ses premières sculptures, influencées par Brancusi et Jean Arp, se distinguent par des formes lisses et organiques. À partir des années 1960, il évolue vers la technique de la pierre éclatée – des surfaces brisées et expressives qui révèlent la trace du combat avec la matière. Ses figures, d’apparence humaine mais d’expression universelle, semblent parler en silence. Porteuses de lutte et de tendresse, elles incarnent ce que l’artiste décrivait comme « une lutte amoureuse avec le caillou ».
La force du geste dessiné
Parallèlement à la sculpture, Dodeigne développe une œuvre graphique d’une grande intensité. Ses huiles et dessins au fusain et à la craie, souvent réalisés d’après modèle vivant, traduisent la même physicalité que ses sculptures. En quelques traits, il suggère le poids, le mouvement et l’émotion. On y ressent la main du sculpteur – en quête, explorant, parfois rude, mais toujours profondément humaine. Dans les années 1980 et 1990, la danse devient pour lui une source d’inspiration essentielle : ses lignes s’assouplissent, ses figures se font plus légères, presque en mouvement...
Le sculpteur Franco-Belge Eugène Dodeigne (1923-2015) compte parmi les grandes figures de la sculpture européenne du XXe siècle. Son œuvre, à la fois puissante et empreinte d’intériorité, témoigne d’un dialogue de toute une vie entre l’homme et la matière. Cette année, Francis Maere Fine Arts présente à la BRAFA 2026 une sélection exceptionnelle de sculptures, huiles et dessins au fusain qui illustrent à merveille l’essence de sa recherche artistique.
La pierre comme compagne de vie
Dodeigne apprend très jeune le métier auprès de son père, tailleur de pierre dans les Ardennes belges. Formé à l’École des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier de Marcel Gimond, il développe une fascination profonde pour la pierre comme matière vivante. Dès les années 1950, il travaille principalement la pierre bleue de Soignies, qui marquera durablement son œuvre. Ses premières sculptures, influencées par Brancusi et Jean Arp, se distinguent par des formes lisses et organiques. À partir des années 1960, il évolue vers la technique de la pierre éclatée – des surfaces brisées et expressives qui révèlent la trace du combat avec la matière. Ses figures, d’apparence humaine mais d’expression universelle, semblent parler en silence. Porteuses de lutte et de tendresse, elles incarnent ce que l’artiste décrivait comme « une lutte amoureuse avec le caillou ».
La force du geste dessiné
Parallèlement à la sculpture, Dodeigne développe une œuvre graphique d’une grande intensité. Ses huiles et dessins au fusain et à la craie, souvent réalisés d’après modèle vivant, traduisent la même physicalité que ses sculptures. En quelques traits, il suggère le poids, le mouvement et l’émotion. On y ressent la main du sculpteur – en quête, explorant, parfois rude, mais toujours profondément humaine. Dans les années 1980 et 1990, la danse devient pour lui une source d’inspiration essentielle : ses lignes s’assouplissent, ses figures se font plus légères, presque en mouvement...