Galerie Nicolas Bourriaud celebrates its 10th year

Nicolas Bourriaud se souvient: …mon premier Bugatti Il y arrivera, mon premier Rodin L’âge d’airain en fonte d'Alexis Rudier, suivis par une rare Panthère noire de Pompon ou bien encore l'exceptionnelle sculpture de Barye Angélique et Roger montés sur l'hippogriffe (bouche ouverte) dont il n'existe que trois exemplaires... Et ces œuvres ainsi rigoureusement sélectionnées ont su rencontrer leurs collectionneurs au travers de beaux échanges, de nouvelles amitiés, de magnifiques et inoubliables moments de partage... Les musées et les institutions participent également beaucoup au rayonnement de la galerie. C'est ainsi que le musée Rodin a pu acquérir du Maître éponyme le Buste de jeune femme aux roses dans les cheveux, que je lui ai présenté ou plus récemment l’Étude pour le vase, sujet pastoral d’Henry Cros qui a rejoint le musée des Arts Décoratifs... Enfin depuis dix ans nous nous attachons à organiser des expositions sur des thèmes majeurs de la sculpture des XIXe et XXe siècles illustrés par des pièces maîtresses, voire uniques, ainsi Les sculpteurs du Jardin des Plantes ; Le Groupe des Douze ; Rodin, maître, praticiens et amis... Par ce biais je cherche également à mettre en valeur des artistes auxquels je tiens tout particulièrement, comme Antoine-Louis Barye bien sûr, mais aussi Jules Dalou pour lequel il n'y avait pas eu d'exposition depuis celle du Petit Palais en 2013 ou encore Georges-Lucien Guyot. Pour Les dix ans du Faubourg, j’ai choisi une sélection d’œuvres emblématiques de chaque artiste...